Vous raconter la vraie histoire du Club Méditerranée est pour moi un réel plaisir, une passion, mais peut être ne connaissez vous pas la mienne d’histoire et comment le site que vous êtes en train de lire actuellement est né, a grandi au fil des années et est devenu ce qu’il est aujourd’hui : une référence !
Le commencement.
Au départ, il y a une jeune femme qui décide de partir 15 jours en vacances.
Par le biais d’un parrain, (et oui a un moment, il existait des bulletins de parrainage), elle s’inscrit au Club Méditerranée et part dans leur village situé en Sicile à Cefalu. Nous sommes à l’été 1962. (Le Cdv est Jean Paul Richez )
Ce séjour lui donnera des souvenirs qui resteront à jamais gravés dans sa mémoire.
Ce furent ses uniques vacances au Club. En 1963, elle se marie, et n’aura plus l’occasion d’y retourner.
Moi, j’arrive au monde par une journée pluvieuse et fraîche de mai 1967.
Enfant, les vacances, c’était en famille, au Pouliguen , à la Baule puis plus tard au Touquet. Club de plage, pâtés de sable et voile sur des 420 à l’école Pajot (tout de même !).
Nous habitions Boulogne-Billancourt (ville située de l’autre côté du périphérique parisien à quelques encablures de stade Roland-Garros et du Parc des Princes). Cette proximité avec Paris me permettait de me balader dans les rues et avenues parisiennes avec ma mère, en poussant parfois jusqu’aux Champs Élysées. Il y avait, sur cette avenue, au numéro 88, l’agence du Club Méditerranée.
Nous y poussions la porte et repartions avec le Trident de l’été, à l’époque, il était en format paysage ! Arrivée à la maison, je me rappelle des noms des villages « Santa Giulia Palinuro Arziv Moorea… » et des photos qui faisaient rêver
Passons…
Le jour où je suis devenu GM
En 1990, j’ai 23 ans, un métier, donc j’ai comme tout bon salarié, j’ai droit aux congés payés.
Je me rappelle avoir demandé à ma mère quelques conseils sur une destination ou je pourrais passer quelques vacances bien méritées. Elle me dit presque aussitôt d’aller voir du coté Club Méditerranée !!. Donc action !!
Après m’être procuré et feuilleté le Trident Hiver 1990/91, mon choix s’arrête sur 3 villages neige situés en Suisse. Villars, Engelberg et Zinal.
Je me suis inscrit un samedi de novembre 1990 au rez-de-chaussée de l’immeuble du Club Méditerranée situé au 25 de la Rue Vivienne.
Des 3 destinations que j’avais présélectionnées, seule Zinal était encore disponible, les autres villages étant complets.
Le voucher m’arrive quelques jours avant le départ. Départ train spécial Club Med en gare de Paris Bercy
Ce premier séjour de 8 jours ne m’a pas vraiment emballé, en d’autres mots, j’ai découvert que le ski n’était pas trop fait pour moi à moins que ce soit l’inverse ! Mais Zinal par sa beauté, la tranquillité du lieu (nous sommes au bout de la route.) m’avaient marqué.
J’apprends aussi à connaître le Club, l’organisation du village, ses coutumes, ses spectacles loufoques ou artistiques et ses crazy signs. (au départ, quand on ne connaît pas les rituels, on se croit être au milieu d’une secte.) Mais on entre rapidement dans le bain avec un réel plaisir.
Après ce premier essai mi-figue mi-raisin, je décide de repartir pour 2 semaines à l’été 1991, et précisément là où ma mère avait été 30 ans auparavant : à Cefalu.
Un site fabuleux, une ambiance comme nulle part ailleurs, un chef de village extraordinaire (Pierrot la Tendresse) . Bref une réelle impression d’avoir poussé la bonne porte.
Les séjours vont alors s’enchaîner durant 17 ans. D’abord, 2 fois par an, une semaine à la neige, 2 semaines l’été au soleil puis ensuite 3 fois.
L’intérêt pour l’histoire du Club.
Il naît en 1996 lors d’un séjour d’été à Porto Petro. Le chef de village s’appelait Gino Andreeta (tient ce nom me dit quelque chose !)
Je m’étais acheté avant de partir la Saga du Club, un livre écrit par Gilbert et Serge Trigano. Ils y racontaient leur histoire et l’histoire du Club Méditerranée. Ayant un goût prononcé pour l’histoire du XX siècle, je suis rapidement happé par leurs récits
Ce livre est sans nulle l’amorce de ma passion.
2000 : l’arrivée d’Internet
Avec la démocratisation d’Internet, naissent les blogs et les petits sites personnels. Maitrisant l’outil informatique (j’étais et je suis toujours dans le domaine de l’informatique), je conçois un petit site internet ou je parle de mes vacances au Club et de ce qu’il faut voir aux alentours des villages. Du texte, et des photos illustrent mes pages. Le site comporte également un forum de discussion ou les visiteurs peuvent échanger (Facebook, Messenger, Whatsapp et autres n’existaient pas encore à l’époque) . J’avais appelé ce site souvenirs-dun-gm.net
Pour raisons personnelles, mes séjours au Club s’arrêtent en décembre 2007 .Djerba la Douce est mon dernier village. Je ferme aussi quelques temps plus tard mon site internet.
20 Juillet 2010: la naissance de Collierbar.fr
Après 3 ans de vide, je décide de reprendre le clavier, mais en modifiant les choses. Finis les souvenirs de vacances, je vais mettre l’accent sur ce qui m’intéresse vraiment: l’histoire du Club Méditerranée , d’autant qu’il n’y a rien sur le sujet sur Internet. Il faut trouver un nom au site, quelque chose qui correspondrait a l’histoire du Club, bref un symbole qui le représente. Le Collier Bar me paraissait le nom approprié !
Les premières pages écrites et publiées attirent rapidement d’anciens GO, des mails d’encouragements me sont adressés, des rencontres ont lieu où je fais connaissance d’anciens GO, de chefs de village. C’est aussi à cette époque que je me mets à collectionner tout ce qui concerne le Club. Je retrouve, j’achète, on me donne aussi. Bref, l’armoire se remplie à vitesse grand V (aujourd’hui, la cave et un débarras sont même utilisés.)
En 2011 le site internet se double d’une page Facebook.
Des étudiants préparant leur thèse, des syndicats d’initiative (Portiragnes, Golfo di Baratti, Cadaques…) ainsi qu’un certain nombre de médias de la presse écrite ou audiovisuelle (Arte, France TV, RMC, Le Parisien, l’Équipe magazine, Capital, Les Échos, Conde Naast etc… ), la Cité de l’Architecture au Trocadéro pour une exposition, et même le Club Med en personne me sollicitent pour alimenter leurs articles, leurs reportages, leurs événements.
Mes contacts avec les anciens et les actuels se multiplient au fil du temps. Nommé GO d’honneur en 2016 par Michel Bré, et reconnu comme étant le gardien de la mémoire de l’histoire du Club (ou l’historien) , j’anime, j’administre sur mon temps de loisir aujourd’hui plusieurs groupes Facebook Réunion GO, Alliance GO, le petit baigneur (ex laurier) , La Cinémathèque du Club Med et prend part également dans l’organisation d’événements qui réunit des centaines de GO., quand au site que vous lisez, je le met a jour régulièrement également.
Jamais je n’aurais pensé cela au départ !


















Bravo Philippe, hyper intéressant de te lire!
Moi aussi j’ai connu le club avec mes parents, nous partions chaque année et ensuite une première saison au pair et j’ai été engagée 😁.
Quelle fidélité.., un livre ne serait pas de trop !!! 🫠😉
Ravie de t’avoir rencontré, et j’espère à très bientôt..
Bises
Bravo pour ton intégration dans la saga club Med.
Pour moi tu es un GO vu tes connaissances et surtout le passage témoin de la cinémathèque.
Merci pour tout ce que tu fais pour garder cette mémoires chère à beaucoup de GOs.
Je te souhaite de joyeuses fêtes.
Hafida.
Bravo j adore et grands merci pour cette belle histoire de vie au Club ou autres
Amitiés
Michèle